« Les questions qui ont conduit à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays devraient recevoir une attention sérieuse et une réponse adéquate aux préoccupations de l’Algérie concernant les menaces à la sécurité et la violation de son unité et de sa souveraineté », a déclaré aux médias le diplomate iranien, annonçant son soutien à la décision algérienne.
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Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui avait annoncé la décision de l’Algérie de couper les ponts avec le Maroc en avait évoqué les raisons. Alger reproche à Rabat le soutien d’Omar Hilale, représentant permanent du royaume auprès des Nations Unies, au « vaillant peuple kabyle », les déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères lors de sa visite historique à Rabat. Yaïr Lapid s’était inquiété « au sujet du rôle joué par » l’Algérie « dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine. »
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L’Algérie a aussi reproché au Maroc le soutien qu’il aurait apporté au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et le mouvement Rachad, classés comme « organisations terroristes ». « Le MAK et Rashad ont été retrouvés impliqués dans les incendies qui ont récemment dévasté un certain nombre de provinces, le meurtre du jeune Jamal Ben Ismaël », affirmait le chef de la diplomate algérienne.