Des archéologues ont découvert au Maroc le plus ancien site agricole qui date de la période de la préhistoire.
L’Italie se retrouve face à une pénurie criante de main-d’œuvre dans l’agriculture, et la régularisation de l’immigration de 600 000 sans papiers, reste sa meilleure option. Les autorités italiennes invoquent "une question économique, mais aussi sociale et humanitaire" pour justifier cette mesure dénoncée par l’extrême droite.
Le gouvernement italien s’inquiète de la raréfaction de la main-d’œuvre dans le secteur agricole. La pandémie du coronavirus a empêché 300 000 travailleurs étrangers, originaires de l’Europe de l’Est, de rejoindre l’Italie. "Sans eux, toutes les récoltes du pays sont menacées et risquent de ne jamais arriver sur les étals des supermarchés italiens et européens", rapporte infomigrants.net.
D’après des estimations du ministre de l’Agriculture, Teresa Bellanova, "il manque entre 270 000 et 350 000 travailleurs saisonniers dans ce secteur en Italie". Les autorités misent donc sur la régularisation des migrants présents sur son territoire pour combler le vide. Ils étaient déjà nombreux à travailler de façon illégale, dans l’agriculture avant la crise sanitaire. Mais selon un journal local, "l’armée des migrants journaliers est restée bloquée dans les ghettos et les camps de fortune. Les migrants n’ayant pas de contrat de travail pour justifier leurs sorties, le secteur est entré dans une grande crise, à l’image de celle que traverse la plupart des travailleurs du secteur informel.
La ministre de l’Agriculture, sur la situation des migrants, a signalé à un journal italien que quelque "600 000 personnes sous-payées et exploitées de façon souvent inhumaine" dans les champs italiens, pourraient être concernées par "la mesure de régularisation, qui est une question économique mais aussi sociale et humanitaire", a-t-elle ajouté.
La réaction de l’extrême droite italienne ne s’est pas fait attendre. L’ancien ministre de l’Intérieur et chef de la Ligue, Matteo Salvini, s’est jeté sur la décision dans un tweet dénonçant la décision du gouvernement. "La ministre veut régulariser des centaines de milliers de clandestins pour les faire travailler dans les champs. Est-ce qu’il ne serait pas plus censé d’aider les Italiens qui ont perdu leur travail ou qui vont le perdre en leur donnant la priorité, plutôt que de régulariser une armée de clandestins ? », a-t-il déclaré.
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