Alors que l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc, essentiel pour la province andalouse de Cadix, approche de son terme le 17 juillet, l’angoisse grandit au sein des équipages de pêche andalous. Ces derniers, qui dépendent des eaux...
Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe a adopté un protocole additionnel à la convention européenne contre la cybercriminalité, qui vise à réprimer le racisme et le négationnisme sur internet.
La Convention sur la cybercriminalité a été elle-même ouverte à la signature le 23 novembre 2001 et paraphée par 34 pays dont quatre non européens (Afrique du Sud, Canada, Etats-Unis, Japon). Elle entrera en vigueur dès la cinquième ratification dont trois émanant de pays européens (une seule, celle de l’Albanie, a été enregistrée à ce jour).
Outre le piratage informatique et l’atteinte à la propriété intellectuelle, la Convention criminalise les seuls contenus relatifs à la pornographie infantile.
La criminalisation des contenus racistes et du négationnisme avait été renvoyée au premier protocole additionnel, pour permettre aux Etats-Unis - qui accordent la primauté à la liberté d’expression, en vertu du premier amendement de leur constitution -, de signer la convention.
Le protocole se révèle lui-même peu contraignant. Un Etat peut se réserver le droit de ne pas appliquer la plupart de ses dispositions, à l’exception de celle qui incrimine les "menaces avec une motivation raciste et xénophobe", la menace étant déjà un délit dans la plupart des pays, dont les Etats-Unis.
Reuters
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