Mais ce n’est pas tout. D’après Lahcen Daoudi, d’autres universités ajoutent un "e" à Master par exemple, trompant ainsi les étudiants, sans parler de multiples affaires de falsification de notes.
Le ministre, invité à une journée d’études sur le bilan des 100 jours du gouvernement Benkirane à Rabat, a brossé un tableau des plus pessimistes de l’enseignement universitaire au Maroc.
De nombreux problèmes ont ainsi été abordés par Daoudi, dont le cas des vrais-faux diplômes de pharmacie obtenus en Russie par des bacheliers en lettres modernes, ou encore celui d’un professeur en faculté de médecine ayant transporté un malade dans sa voiture de l’hôpital universitaire vers une clinique privée.
L’université marocaine manque d’encadrement et souffre d’une absence totale de cadre juridique a estimé Daoudi, qui rappelle que le pays compte approximativement 10.000 professeurs pour 480.000 étudiants.