Au Maroc, le bureau de la Chambre des représentants renforce la traque contre les députés absentéistes en faisant installer des caméras de nouvelle génération dans l’enceinte de l’institution.
Prouver l’authenticité de son amour à des fonctionnaires, est-ce possible ? C’est pourtant ce que Louise Lefebvre, une résidante de Granby, a l’impression de se faire demander par Immigration Canada, qui vient de refuser pour une deuxième fois sa demande de faire venir son mari, un Marocain, au Québec. Malgré l’ampleur de la tâche, cette dernière ne compte pas reculer d’un pas.
La romance de Mme Lefebvre, 41 ans, a tourné au cauchemar lorsque l’appel de sa demande de parrainage a été refusé par la Commission de l’Immigration et du statut de réfugié le 17 juin dernier. L’un des motifs invoqués par l’instance gouvernementale : la relation ne semble pas être une "relation authentique".
"Les autorités disent que mon mari a profité de ma vulnérabilité pendant mon premier mariage difficile... Mais ça n’a rien à voir avec ce que l’on ressent l’un pour l’autre ! lance Louise Lefebvre, exaspérée. En ce moment, j’ai l’impression qu’on me demande de prouver que j’aime vraiment. Mais comment est-ce qu’on fait ça, exactement ?"
Au bout de ses ressources, ayant fait un croix sur la plupart des recours judiciaires qui s’offraient à elle - bien souvent faute d’argent -, cette dernière a lancé une pétition la semaine dernière, espérant que cela touchera une corde sensible chez les gens.
Cyberpresse.ca
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