Lentement mais sûrement, le Maroc fait un grand pas vers la concrétisation de son ambition d’accueillir 26 millions de visiteurs d’ici 2030, avec un objectif intermédiaire de 17,5 millions de touristes et la création de 200 000 emplois d’ici 2026.
Le Maroc, ainsi que Bahrein et Qatar, sont des pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient qui ont « clairement réalisé des avancées démocratiques et des progrès », a déclaré le sous-secrétaire d’Etat adjoint pour la démocratie et les droits de l’Homme, M. Scott Carpenter.
Cela est l’expression « de la volonté politique d’apporter les changements nécessaires à leur société », a précisé le haut responsable américain lors d’une conférence de presse tenue à Washington, après la publication lundi dernier de l’édition 2003 du rapport du département d’Etat sur la situation des droits de l’Homme dans le monde.
Le document publié annuellement par le département des Affaires étrangères US concerne quelque 200 pays du monde.
Dans sa partie sur le Maroc, rappelle-t-on, le rapport indique notamment que les élections législatives de septembre dernier « ont été largement considérées comme le premier scrutin libre, régulier et transparent de l’histoire du pays ».
Le document note toutefois que dans certains cas, « des erreurs administratives ont entravé la conduite de l’opération de vote dans quelques régions », soulignant que le gouvernement a mené des enquêtes sur les accusations concernant des achats de vote de la part de membres de partis politiques, ainsi que sur d’autres irrégularités signalées.
Le document indique, d’autre part, que le mode de scrutin a été modifié de fond en comble, provoquant « une confusion parmi certains lecteurs », ce qui pourrait avoir « réduit le taux de participation (52%) ». « Contrairement au passé, le ministère de l’Intérieur a supervisé le scrutin d’une manière largement considérée comme loyale et engagé des poursuites effectives contre ceux qui ont enfreint les lois électorales », fait observer le document, précisant que SM le Roi a mené des consultations avec les chefs des principaux partis politiques pour la formation d’un nouveau gouvernement et nommé en tant que Premier ministre une personnalité non partisane, l’ancien ministre de l’Intérieur, M. Driss Jettou.
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