Au Maroc, le secteur de l’immobilier sombre dans un immobilisme paralysant. Et, les défis à relever sont nombreux.
Le Maroc entend donner un nouveau souffle à l’investissement public pendant la période post-Covid-19. En tout, une importante somme d’environ 40 milliards de DH sera injectée chaque année.
Une réduction de la voilure pour 2020 est inscrite dans le projet de la Loi de finances rectificative (LFR). Dans le détail, le budget des entreprises publiques est passé de 101,1 milliards de DH à 72,5 milliards, soit une baisse de 28,3%, l’investissement des collectivités territoriales n’excède pas 15 milliards, soit une réduction de 23%.
N’empêche, le Maroc veut impulser une nouvelle dynamique à l’investissement et au soutien de l’entreprise. L’objectif est d’accroître le rythme de la croissance et la création de l’emploi à travers le soutien de l’investissement public, la promotion de l’investissement privé national et étranger, le renforcement de la compétitivité des entreprises et l’intégration du secteur informel dans le cycle économique, etc, fait savoir L’Économiste.
Pour relever ces défis, de lourds investissements seront faits. Abdelkader Amara, ministre de l’Équipement, du transport et de la logistique a annoncé qu’une colossale somme d’environ 40 milliards sera injectée chaque année dans les divers domaines de compétence de son département. Ce fonds servira entre autres au méga-projet de voie express Tiznit-Laâyoune- Dakhla pour un investissement de plus de 10 milliards de DH, à assurer le raccordement routier du port Nador West Med pour 1,3 milliard de DH, en plus de l’autoroute Guercif-Nador (4,5 milliards de DH).
Du côté de l’Agence nationale des ports (ANP), il est prévu une enveloppe de 3,6 milliards de DH d’investissement pour la période 2020-2022, dont environ 1,5 milliard au titre de l’année en cours. Plusieurs projets dont l’aménagement intérieur au bâtiment communautaire au port de Casablanca, l’aménagement de l’ouvrage d’accès au port sec de Zenata, de la gare maritime de Nador seront mis en œuvre dans le cadre de ce plan d’investissement.
Dans le secteur de l’immobilier, plusieurs mesures ont été prises. On peut citer entre autres, la dématérialisation des services des agences urbaines pour faciliter les procédures et l’activation des déblocages au profit des acteurs publics dans le cadre de conventions relatives aux programmes sociaux.
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