Le PJD dénonce des violations de la loi

25 novembre 2011 - 21h51 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Le Parti Justice et Développement (PJD) a dénoncé aujourd’hui plusieurs dépassements et violations qui auraient été commis dans les bureaux de vote, mais aussi un manque d’organisation flagrant, en plus des nombreuses fautes enregistrées sur les listes des électeurs et dans les avis, ce qui a empêché bon nombre de personnes d’exercer leur droit au vote.

Le communiqué signé par Jamaâ Mouâtassim, le directeur de campagne du PJD revient sur plusieurs incidents survenus dans les bureaux de vote à travers le Royaume. Plusieurs électeurs n’auraient pas reçu les avis leur indiquant les bureaux où ils devront voter.

Le parti islamiste ajoute dans son communiqué que des agents d’autorité et des présidents de bureaux de vote auraient orienté des électeurs pour qu’ils votent en faveur de candidats précis, en plus de l’utilisation de moyens de transport collectif pour déposer les électeurs devant les bureaux de vote.

L’argent a été utilisé en force durant cette campagne électorale pour l’achat de voix, affirme le PJD qui s’indigne que certains élus aient poursuivi leur campagne même le jour du vote.

Le PJD explique que ces dépassements ont eu un impact négatif sur le processus électoral et ses résultats. L’administration centrale du PJD a adressé au ministère de l’intérieur 21 plaintes, en plus de plusieurs dizaines de plaintes enregistrées au niveau de bureaux de vote à travers le Maroc.

Durant la campagne électorale, le PJD avait affirmé que si les élections législatives sont transparentes, le parti fera un ras-de-marée.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Corruption - Elections - Parti de la Justice et du Développement (PJD) - Elections 2011

Aller plus loin

Maroc : une affaire de vol éclabousse le PJD

Fatima Al Kohl, représentante communale du Parti de la Justice et du développement (PJD) du Chef du Gouvernement, Saâdeddine El Othmani, a été condamnée par le Tribunal de...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Maroc : quand l’achat des voix s’invite dans les élections

Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Maroc : un manuel scolaire aux couleurs "LGBT" fait polémique

Le Parti de la justice et du développement (PJD) a demandé le retrait des manuels scolaires dont les couvertures sont aux couleurs du drapeau LGBT.

Maroc : des MRE exclus !

Au Parlement marocain, les députés de la majorité (Rassemblement national des indépendants, Parti Authenticité et Modernité et Istiqlal) et de l’opposition (parti de la justice et du développement) ont du mal à s’accorder sur une proposition de loi...

Corruption au Maroc : les chiffres qui révèlent l’étendue des dégâts

Une étude de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) dresse un état des lieux préoccupant de la corruption au Maroc.

Corruption au Maroc : Les chiffres alarmants

La lutte contre la corruption ne produit pas de résultats encourageants au Maroc qui est mal logé dans les classements mondiaux depuis quatre ans.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Les confidences d’Abdelilah Benkirane sur le roi Mohammed VI

Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a récemment confié avoir demandé à plusieurs reprises au roi Mohammed VI de le démettre de ses fonctions de Chef du gouvernement.

Les MRE pas près de voter

Interpellé par un groupe parlementaire sur le droit des Marocains résidant à l’étranger (MRE) à participer aux élections au Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a répondu sans détour.