Sept ressortissants marocains originaires des provinces du sud, qui ont entrepris une visite de plusieurs jours aux Etats-Unis pour sensibiliser les décideurs politiques et l’opinion publique au calvaire qu’endurent les populations séquestrées à Tindouf, ont demandé à la communauté marocaine établie aux USA d’être un pont d’amitié entre le Maroc et les Etats-Unis.
Lors d’un dîner offert en son honneur, mardi soir à Miami, par Bouchta Elibrahimi, un homme d’affaires marocain établi en Floride, les membres de la délégation, ont affirmé qu’ils sont venus du coeur des provinces marocaines du sud avec un message d’amitié pour le peuple américain.
Le chef de la délégation, Bachir Edkhil, un ancien responsable du "polisario", a donné un aperçu aux membres de la communauté marocaine, venus nombreux à la rencontre de leurs concitoyens des provinces du Sahara, sur les activités de la délégation à Washington et à Miami. Les membres de la délégation, a-t-il dit, ont pu informer les décideurs politiques, les législateurs, les leaders religieux américains rencontrés sur les souffrances endurées par les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, le désespoir des familles divisées et séparées, la douleur des enfants déportés qui voient ainsi leur enfance volée, leur dignité bafouée et leur personnalité brimée.
Ils ont également exprimé leur détermination à n’épargner aucun effort pour sensibiliser l’opinion publique américaine aux souffrances de la population séquestrée depuis trente ans sur le territoire algérien, au déchirement douloureux des familles séparées de leurs enfants déportés à Cuba et aux flagrantes violations des droits de l’Homme dans les camps de la honte, à Tindouf.