
Eurostat, institution relevant de la Commission européenne chargée de produire et diffuser des statistiques communautaires, a dévoilé le nombre de Marocains ayant obtenu les permis de travail temporaire en 2023.
Les immigrants maghrébins, notamment Marocains , pourraient bientôt perdre leur Eldorado nord-américain. Le Canada francophone, qui les accueillait de longue date, pourrait leur tourner le dos avec la promulgation d’une loi visant à diminuer le flux migratoire venant du bassin maghrébin. Les menaces terroristes auraient eu raison de l’hospitalité traditionnelle de la province de Québec.
Ainsi, le point d’orgue de l’opération réside dans la promulgation d’une loi dite projet de loi 53, qui vise en réalité à diminuer, voire à suspendre le flux migratoire venant du bassin géographique maghrébin.
Bien qu’il fût noyé dans la définition maghrébine, ce changement dans la répartition de quotas d’immigrants par région-source concerne beaucoup plus nos compatriotes et tourne autour de la problématique migratoire marocaine. Cela dit, ce projet de loi, qui concourt à consolider des limitations substantielles et graduelles du nombre d’immigrants venant du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, s’articule surtout sur des attributions réglementaires dans lesquelles le ministre de l’Immigration est autorisé à s’investir. Ce dernier peut carrément exclure un pays du processus, refuser les demandes venant de ce pays et renvoyer à l’expéditeur des demandes en période de traitement.
Autant de supputations qui s’ajoutent à une donnée essentielle : la province du Québec entame une nouvelle configuration de sa politique de l’immigration où, en toute vraisemblance, on privilégie les pays qui ont de solides traditions en matière d’éducation pour leur soustraire la main-d’œuvre de qualité.
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