Les Marocains payeront bien plus cher leurs études en France

3 juillet 2020 - 08h30 - France - Ecrit par : I.L

Le Conseil d’État français a validé, mercredi, la hausse controversée des droits d’inscription des étudiants hors UE, dont les Marocains. Le juge administratif suprême, ce faisant, rejette le recours de plusieurs associations.

Cette décision prise par décret en novembre 2018 a été seulement appliquée par quelques universités. Elle impose désormais aux étrangers hors Union européenne 2 770 euros pour les droits d’inscription en licence et 3 770 euros en master, contre respectivement 170 euros et 243 euros pour les jeunes Européens.

Dès la publication du décret, plusieurs associations, se sont opposées à cette hausse des droits d’inscription. Elles ont formé un recours auprès du Conseil d’État qui les a examinés le 12 juin dernier.

Sans surprise, la plus haute juridiction administrative a rendu son verdict et a rejeté leurs requêtes. Selon le conseil d’État, des aides sont attribuées aux étudiants. D’après le juge administratif, les étudiants en mobilité internationale peuvent être éligibles à certaines d’entre elles. Ils peuvent également bénéficier d’une “exonération totale ou partielle des droits d’inscription mis à leur charge”, précise la même source.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Etudiants - Education

Ces articles devraient vous intéresser :

Des conditions strictes pour enseigner dans le privé au Maroc

Le ministère de l’Éducation nationale a récemment autorisé les enseignants du public à donner des cours supplémentaires dans le privé, sous certaines conditions. Pour arrondir leurs fins de mois, ces professeurs devront obtenir une autorisation...

La chanteuse Mariem Hussein au cœur d’une nouvelle polémique

Des internautes marocains se sont indignés des propos de la chanteuse et actrice marocaine Mariem Hussein sur l’éducation sexuelle.

Maroc : Vent debout contre le français à l’école

Au Maroc, un regroupement d’enseignants, d’étudiants et d’élèves s’oppose à l’enseignement des matières scientifiques en français dans les écoles publiques, dénonçant une violation de la Constitution et des textes régissant le secteur de l’éducation.

Pénurie de médecins au Maroc : Le système de santé à bout de souffle

La pénurie de médecins persiste au Maroc. Par ailleurs, la réduction de la durée de formation en médecine suscite actuellement une vive protestation de la part des étudiants.

Maroc : un manuel scolaire aux couleurs "LGBT" fait polémique

Le Parti de la justice et du développement (PJD) a demandé le retrait des manuels scolaires dont les couvertures sont aux couleurs du drapeau LGBT.

Une bonne nouvelle pour les enseignants marocains

La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’éducation-formation a augmenté le montant des crédits immobiliers accordé aux enseignants dans le cadre de son programme d’aide au logement IMTILAK, lancé en 2019.

Des universitaires israéliens indésirables au Maroc

La participation annoncée de chercheurs israéliens au Forum mondial de sociologie prévu du 6 au 11 juillet 2025 à l’Université Mohammed V de Rabat, passe mal auprès de plusieurs organisations, dont la Campagne marocaine pour le boycott académique et...

Maroc : cette violence qui interpelle

La parlementaire Nadia Bouzendoufa, du Parti de l’Authenticité et de la Modernité, interpelle Mohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale sur sa stratégie visant à réviser la circulaire ministérielle n° 14/867 et à adopter des mesures...

Maroc : indignation après l’assassinat d’une enseignante par un élève

Au Maroc, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE, affiliée à l’Union marocaine du travail) appelle à une mobilisation forte et immédiate après l’agression violente d’une enseignante par un élève ayant entraîné la mort de celle-ci.

Quand la rentrée scolaire pousse les Marocains à l’endettement

L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.