Réalisée en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la Population au Maroc (UNFPA), cette étude intervient à un moment où les appels à l’abolition de l’article 16 du Code de la famille se multiplient. Au cours d’une rencontre face à la presse, Amina Bouayach a souligné que « l’intérêt supérieur ne sera pas atteint tant que les enfants ne seront pas impliqués dans la question » de l’abolition du mariage des mineurs.
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Elle souligne que le Conseil en partenariat avec l’UNFPA, fera une analyse plus approfondie de l’étude, surtout les aspects sur « les justifications judiciaires adoptées pour le mariage des mineurs, à la lumière des transformations que connaît la société marocaine à tous les niveaux ».
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Prenant la parole à cette rencontre, Louis Muga, représentant du Fonds des Nations Unies pour la population au Maroc, a déclaré que « le mariage des mineurs n’est pas seulement une violence basée sur le genre, mais aussi un problème majeur de santé publique ». Il souligne que « ce type de mariage viole non seulement les droits des filles mariées, mais aussi les droits de leurs enfants ».