Maroc : du nouveau pour les héritiers étrangers

30 août 2019 - 00h50 - Economie - Ecrit par : S.A

La loi donne la possibilité aux étrangers héritiers de biens au Maroc de transférer les produits de cession à hauteur de 25% en 4 ans.

La loi sur le transfert des produits de cession des biens hérités au Maroc est une profonde préoccupation, surtout dans le cas de la liquidation d’un héritage, rapporte L’économiste.

A titre d’exemple, la même source évoque le cas des ressortissants français qui ont hérité d’un immeuble. Ceux-ci se trouvaient dans l’incapacité de transférer le produit de cession de leur bien vers la France, leur pays d’origine. Pour résoudre cette équation en l’absence de justificatifs, la procédure a consisté en un transfert aux ayants droit de 30.000 dirhams par année vécue par le défunt au Maroc.

De même, le reliquat doit être déposé sur un compte convertible à terme. Ainsi, le crédit de ce compte pourra être transféré à hauteur de 25% en 4 ans. En outre, la loi donne la possibilité aux héritiers de demander une dérogation spéciale pour opérer un transfert en une seule fois.

La premier versement ne peut s’effectuer qu’en un an à compter de la date d’inscription des fonds au compte. Cette procédure ne concerne pas les binationaux.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice

Ces articles devraient vous intéresser :

Un agriculteur espagnol attaque la famille royale marocaine

Le Tribunal de l’Union européenne a entendu mardi les arguments de l’entreprise Eurosemillas, spécialisée dans la production de semences sélectionnées, qui demande l’annulation de la protection communautaire des obtentions végétales pour la variété...

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Affaire "Hamza Mon Bébé" : Dounia Batma présente de nouvelles preuves

La chanteuse marocaine Dounia Batma confie avoir présenté de nouveaux documents à la justice susceptibles de changer le verdict en sa faveur.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.