
Onze Marocains sont actuellement recherchés par l’organisation de la police internationale : Interpol. Ces individus, sous le coup de mandats internationaux, sont accusés de crimes et délits graves.
Dans une déclaration à la chaîne de télévision Al Oula, le préfet de Police de Casablanca a affirmé que les manifestants qui avaient été dispersés dimanche, s’étaient rassemblés "pour provoquer les services de sécurité".
La manifestation, dominée par des membres de la Jamâa Al Adl Wal Ihssane, explique le préfet de police, s’étaient dispersés "en plusieurs groupes pour terroriser les citoyens et semer la zizanie parmi les commerçants et les habitants".
Les rangs des manifestants auraient été renforcés par quelques personnes ayant l’intention d’entamer "une marche, et non un sit-in", d’où l’intervention de la police. Une bagarre aurait alors éclatée entre manifestants et forces de l’ordre faisant une vingtaine de blessés dont cinq membres de la police.
Cette intervention musclée des forces de l’ordre aurait été décidée par des sécuritaires voulant entraver la série de réformes engagées par le Roi Mohammed VI. Des sources du ministère de l’intérieur affirment quant à elles que les forces de l’ordre n’ont fait qu’appliquer la loi et disperser un sit-in non autorisé.
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