Cette mesure est l’une des phases du processus de généralisation de la protection enclenché par le pays, a expliqué le chef du gouvernement Aziz Akhannouch qui a déclaré au parlement que le projet bénéficiera dans un premier temps, à partir de fin 2023, à quelque 7 millions d’enfants issus de familles vulnérables et pauvres et à 3 millions de familles sans enfants en âge de scolarisation.
« Nous avons toujours été favorables à l’aide directe, tant qu’elle n’est pas animée par des visées politiques ou électorales ». La portée du registre social, a-t-il ajouté, « dépasse de loin le cadre d’un programme gouvernemental pour un seul mandat et va au-delà d’une vision attribuée à un département ministériel, à un acteur partisan ou à un acteur politique. »
A lire : Maroc : une contribution sociale de solidarité pour soutenir les plus pauvres
En attendant la mise en place de tous les mécanismes d’opérationnalisation du grand projet de protection sociale, le gouvernement a annoncé le démarrage de l’octroi des allocations familiales sur la base des critères d’éligibilité du dispositif RNP/RSU. Ce chantier sera mené parallèlement à une décompensation progressive et à la substitution aux programmes sociaux existants.
Dans ce sens, un comité de pilotage présidé par le Chef du gouvernement a été institué. Ce comité, explique-t-on, « se réunira mensuellement afin d’apprécier l’avancement du chantier, statuer sur les points d’arbitrage et prendre les décisions stratégiques ». A cela s’ajoute 4 500 agents qui seront mobilisés dans les centres de service aux citoyens et de 400 agents dans les provinces.