"Ce projet consiste à organiser l’ensemble des contributions positives de l’infrastructure autoroutière pour l’amélioration de l’impact environnemental de l’infrastructure et du transport routier", a confié, Pierre Coppey, président de Vinci Autoroutes dans une interview accordée à Aujourd’hui.ma. Celui-ci a affirmé que Vinci Autoroutes et Autoroutes du Maroc (ADM) entendent poursuivre leur coopération dans ce sens.
Selon ses explications, bas carbone signifie favoriser la mobilité partagée collective, le covoiturage, les autobus, et les cars sur autoroutes. Mieux, encourager les carburants décarbonés, à savoir l’hydrogène ou l’électricité, et à déployer des moyens de distribution d’électricité.
Définissant la mobilité durable, Pierre Coppey a laissé entendre que cela consiste à prendre en charge l’ensemble des moyens de réduction de l’impact carbone et à améliorer la sécurité routière. "La mobilité durable sur autoroute consiste à se rappeler que l’autoroute est une infrastructure et non pas un mode de transport", a-t-il indiqué.
A l’en croire, cette infrastructure peut accueillir des modes de transport divers et notamment des modes plus collectifs, plus économes, moins polluants et plus sûrs. C’est pourquoi, "notre effort sur l’autoroute bas carbone consiste à penser l’ensemble de ces contributions de manière cohérente", a fait savoir le président de Vinci Autoroutes.