La pénurie de médecins persiste au Maroc. Par ailleurs, la réduction de la durée de formation en médecine suscite actuellement une vive protestation de la part des étudiants.
Dans le but d’améliorer la qualité des repas des élèves, le ministère de l’Education nationale a augmenté cette année le budget des internats et des cantines scolaires. Malgré cette augmentation des ressources allouées, le constat fait sur le terrain est amer : les élèves sont plutôt mal nourris !
1,47 milliard de dirhams. C’est le budget consacré aux internats et cantines scolaires. Un budget qui a connu une nette augmentation cette année. L’objectif ici, selon Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, est de "programmer un nouveau repas et améliorer la qualité de l’alimentation des élèves, notamment dans le monde rural". Cependant, cette élévation du budget n’a nullement permis d’atteindre l’objectif visé.
En effet, malgré la sensibilisation des services du ministère à l’endroit des établissements concernés sur l’importance d’exploiter cette hausse du budget pour s’occuper davantage de la qualité de la nourriture, de l’amélioration du programme d’alimentation hebdomadaire, ainsi que de sa diversification, on assiste à des comportements malsains, rapporte Al Ahdath Al Maghribia.
Le quotidien fait observer que la hausse du budget profite plutôt à des lobbies qui en profitent pour augmenter les prix des aliments. Un exemple déconcertant : "les académies régionales avaient lancé des appels d’offres pour choisir le moins-disant, mais les soumissionnaires ont présenté des offres avec des prix surévalués", dénonce la même source tout en ajoutant que cette augmentation du budget impacte négativement les programmes d’alimentation scolaire.
Par ailleurs, la même source dénonce un fait ahurissant. Ainsi, au cours d’un contrôle dans un internat à Casablanca, les inspecteurs ont découvert que les repas servis aux élèves étaient rarement accompagnés de viandes. Le journal conclut en soulignant que “le programme d’alimentation ne comporte que du poulet et des œufs pendant une période qui peut atteindre deux mois consécutifs”. Ce qui s’éloigne totalement de la vision du ministre Saïd Amzazi.
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