Depuis deux ans, la crise sanitaire liée au coronavirus produit un impact négatif sur l’activité des chiromanciennes, aussi appelées « chouwafates ». Leur moral a commencé à décliner.
Les chiromanciennes vivent mal la crise sanitaire liée au Covid-19 qui s’éternise. Mévente, perte de clients, accumulation de dettes et insécurité, relate le journal Assabah. Le métier des “chouwafates” est l’un des plus impactés par la pandémie de coronavirus. Leur métier est également touché par la fermeture de l’espace aérien marocain. Les “chouwafates” ont perdu leurs clientes généreuses que sont les Marocaines résidant à l’étranger (MRE), surtout celles qui sont installées dans les pays du Golfe. Les barmaids qui sont leurs clientes non moins généreuses se font également très rares.
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En conséquence, leurs recettes journalières ont chuté en deux ans : elles sont passées de 10 000 DH à 700 DH par jour. Les “chouwafates” remettent une partie de cette recette aux jeunes du quartier – d’une vingtaine d’âge – pour que ceux-ci assurent leur sécurité, ainsi que celle de leurs clientes. Ces dernières sont le plus souvent victimes de harcèlement sexuel. Interrogés, les mêmes jeunes affirment qu’ils se font payer en nature, en drogue et psychotrope, en cash (environ 600 DH par jour).