La dette intérieure marocaine a atteint, à fin novembre dernier, 60,1 milliards dollars, soit une augmentation de 4,1% depuis le début de l’année. En cause, les nouveaux engagements de prêt du gouvernement et le paiement de ses dettes.
Représentant désormais 50,1% du PIB, cette hausse résulte de l’obtention par le gouvernement de nouveaux prêts d’une valeur de 107 milliards de dirhams (11,3 milliards de dollars) et du paiement de dettes de 84,5 milliards de dirhams (8,4 milliards de dollars) au cours de cette période, selon le rapport du Trésor public.
La même source précise que sur la base de la date d’échéance, la dette intérieure du Maroc représente 88,4% des dettes payables en plus de cinq ans, contre 85% des dettes de la même catégorie l’an dernier.
A fin novembre, les dettes payables en 15 ans ont atteint environ 40% contre 35,9% au début de l’année, indique-t-on. A cet effet, le gouvernement a procédé à la gestion de la dette intérieure en remplaçant les prêts à court et moyen terme par des prêts à moyen et long terme au cours de la même période, est-il précisé.
A noter que dans ce contexte, le gouvernement a retiré des prêts d’une valeur de 34 milliards de dirhams (6,53 milliards de dollars) pour émettre des obligations d’une durée allant de 5 à 30 ans afin de payer leur équivalent de prêts remboursables en moins de cinq ans.