Le secrétaire général du Parti justice et développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a vivement critiqué le mouvement féministe qui milite pour l’égalité des sexes dans le cadre de la réforme du Code de la famille, estimant que son combat vise à...
Trois mois après les élections législatives, le nouveau gouvernement d’Abdelilah Benkirane tarde à voir le jour et les dernières tractations entre les partis politiques annoncent sans doute le retour aux urnes des électeurs.
C’est par un communiqué laconique qu’Abdelilah Benkirane a réagi à la « non-réponse » du chef du Rassemblement National des Indépendants (RNI). « Aziz Akhannouch s’est engagé à répondre à ma requête au bout de deux jours. Chose qu’il n’a pas faite, préférant me répondre par un communiqué qu’il a rédigé avec d’autres partis auxquels je n’ai fait aucune demande. J’en déduis que les négociations ne peuvent plus se poursuivre avec lui », lit-on dans un communiqué publié hier soir.
Il en est de même pour le Mouvement Populaire de Mohand Laenser, précise le communiqué de Benkirane. Une réponse inattendue alors que le Chef du gouvernement avait décidé de reconduire la majorité sortante et de fermer la porte à d’autres partis politiques, notamment l’USFP et l’Istiqlal, qui avaient pourtant donné leur aval pour entrer dans le nouveau gouvernement.
La suite ? sans doute ce lundi ou au plus tard mardi où l’on annonce un Conseil des ministres à Marrakech. Le roi Mohammed VI devrait sans doute intervenir pour pousser les chefs de partis à trouver une solution et former, enfin, ce gouvernement qui tarde à voir le jour.
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