Le Maroc chute au classement de l’État de droit de World Justice Project

13 mars 2020 - 17h00 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

79ᵉ sur 128 pays. C’est la place qu’occupe le Maroc dans le classement de World Justice Project 2020, publié mercredi dernier. Avec cette position, le royaume a perdu trois bonnes places avec une baisse de moins de 1 % dans l’indice, selon WJP.

Pour éditer le classement des 128 pays, le WJP analyse plusieurs critères dont  : les contraintes aux pouvoirs du gouvernement, absence de corruption, gouvernement ouvert, droits fondamentaux , ordre et sécurité , applications des règlements , justice civile et justice criminelle.

Le Maroc est également classé 4ᵉ sur 8 pays dans la région du MENA et 8ᵉ sur 30 parmi les pays à revenu moyen faible.

D’après WJP, le Venezuela, le Cambodge et la République démocratique du Congo, tiennent la lanterne rouge dans ce classement sur l’État de droit. Une position qui se justifie par les contraintes aux pouvoirs du gouvernement. Pendant ce temps, l’Éthiopie enregistre la plus grosse progression avec 5,6 %.

Le Cameroun affiche la tendance la plus négative en matière de l’État de droit, de l’ordre, de la sécurité et des droits fondamentaux. Ce qui fait que le pays est classé, par le WJP, bien loin derrière le Maroc .

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Classement

Aller plus loin

État de droit : le Maroc régresse dans le classement de World Justice Project

Le Maroc occupe la 90ᵉ place dans le classement de l’État de droit de World Justice Project (WJP), reculant ainsi de 11 places.

Ces articles devraient vous intéresser :

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Un agriculteur espagnol attaque la famille royale marocaine

Le Tribunal de l’Union européenne a entendu mardi les arguments de l’entreprise Eurosemillas, spécialisée dans la production de semences sélectionnées, qui demande l’annulation de la protection communautaire des obtentions végétales pour la variété...

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...