Maroc : les expropriations abusives coûtent très cher à l’État

8 février 2020 - 17h00 - Economie - Ecrit par : I.L

L’État marocain a été condamné à verser 13 milliards de DH entre 2014 et 2018 dans le cadre des expropriations abusives.

Selon l’Economiste, les montants réclamés à l’État en justice, ont atteint 23 milliards de DH entre 2014 et 2018. Ce montant sera finalement revu à 13 milliards, précise le même média.

Grâce à cette réduction de la condamnation, l’Agence judiciaire du Royaume a ainsi "économisé 10 milliards de DH" aux administrations, relève la même source. Par ailleurs, un pic a été enregistré en 2018, avec plus de 4 milliards de DH de condamnations pécuniaires.

Cette condamnation démontre à plus d’un titre que la justice est "de plus en plus sévère", en particulier à l’égard des pouvoirs publics, en matière d’expropriations abusives.

Face aux multiples cas de dénonciation des citoyens vis-à-vis de l’État pour cause de non-respect de la propriété privée, des dispositions sont prévues dans l’administration et contraignent désormais l’État appelé à respecter la légalité de ses actes.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Gouvernement marocain

Aller plus loin

Maroc : une loi pour réformer l’expropriation en étude au parlement

Une nouvelle proposition de loi relative aux expropriations immobilières pour utilité publique est actuellement sur la table des parlementaires. Elle vise à obliger l’État ou...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : une aide versée aux familles

Comme annoncé, l’aide prévue pour les familles marocaines dans le besoin sera versée par le gouvernement. Celle-ci devrait intervenir sous peu. Quel montant ? quand est-ce qu’elle sera versée ?

Maroc : du changement en vue pour l’impôt sur le revenu

Au Parlement, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, a annoncé que le gouvernement d’Aziz Akhannouch prévoit d’engager une révision de l’impôt sur le revenu (IR) dans le prochain projet de loi...

Maroc : WhatsApp banni pour la Gendarmerie royale

Suite à la décision de justice annulant un procès-verbal dressé via WhatsApp, la Gendarmerie royale a invité les commandements régionaux, casernes, centres et patrouilles au respect strict des textes en vigueur et à éviter d’envoyer tout document via...

Litige en copropriété au Maroc : la justice donne raison au résident

La justice marocaine a débouté un syndic de propriétaires qui demandait d’enjoindre un résident à s’acquitter de la somme de 5 700 dirhams correspondant aux cotisations mensuelles.

Maroc : le diesel a de beaux jours devant lui

Alors que les importateurs et concessionnaires de voitures neuves se félicitaient de la mise en application de la norme environnementale européenne Euro 6, pour l’homologation des véhicules neufs commercialisés sur le marché marocain, le gouvernement...

Transport via applications : le Maroc prépare une réglementation stricte

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch s’active pour la régulation du transport via les applications mobiles. Dans ce sens, Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique, et ses collaborateurs entendent élaborer une charte nationale pour le...

Le Maroc va réguler TikTok

Face aux déviances observées sur certains réseaux sociaux, notamment TikTok, les autorités marocaines prévoient de mettre en œuvre une politique visant à restreindre l’utilisation de la plateforme chinoise.

Marocains, déclarez vos avoirs à l’étranger : les règles changent en 2024 !

Le gouvernement marocain a instauré dans le budget 2024 une contribution libératoire relative à la régularisation spontanée sur les avoirs et liquidités détenus à l’étranger de manière définitive. Que retenir ?

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Maroc : la retraite à 65 ans ?

Alors que les députés de l’opposition rejettent le projet du gouvernement d’Aziz Akhannouch de porter l’âge de la retraite à 65 ans, Younes Sekkouri, le ministre de l’Intégration économique, de la Microentreprise, de l’Emploi et des Compétences, dément...