L’affaire a éclaté quand la proxénète du réseau a déposé une plainte contre un client pour escroquerie. Le quotidien Assabah précise que les investigations de la Police judiciaire ont révélé la présence d’une bande criminelle organisée, spécialisée dans la prostitution et la traite d’êtres humains.
Pendant la plaidoirie, la proxénète a confié au juge que ses conditions difficiles l’avaient contrainte à exercer ce métier et que sa fille subvenait à ses besoins, en payant le loyer mensuel, grâce à la prostitution.
Les prévenues ont été placées en garde à vue en fin de semaine dernière, à la disposition de l’enquête, tandis que leurs domiciles ont été perquisitionnés par la Brigade de la Police judiciaire en charge du dossier.
En vertu de la nouvelle loi sur la protection des êtres humains, qui associe le crime de proxénétisme à celui de la traite d’êtres humains, les mises en cause risquent jusqu’à 20 ans de prison.