Au premier semestre, le produit net bancaire s’est établi à 11 % et s’est élevé à 293 millions de dirhams à fin juin, contre 265 millions de dirhams un an auparavant. Ce succès se justifie par la bonne tenue des indicateurs d’activité et par l’optimisation du coût des ressources mobilisées. S’agissant du PNB du FEC, il s’est élevé à 147 millions de dirhams au deuxième trimestre de l’année, comparativement à l’année précédente (132 millions de dirhams)
Dans sa dernière communication, l’endettement financier du Fonds s’est établi à près de 20 milliards au premier semestre de l’année. Cette dette est constituée notamment de ressources mobilisées sur le marché financier intérieur, à travers les emprunts obligataires. Ils représentent 40 % du volume global. À fin juin, ils se sont situés à 7,76 milliards de dirhams. Concernant les emprunts de trésorerie, ils affichent 6,56 milliards de dirhams contre 1,55 milliard de dirhams pour les emprunts financiers intérieurs au premier semestre. S’agissant des emprunts financiers extérieurs, ils s’élèvent à 2,72 milliards de dirhams, alors que les dettes subordonnées ont atteint 1 milliard de dirhams.
Par ailleurs, le contexte de crise sanitaire n’a pas empêché le Fonds d’honorer à temps ses engagements vis-à-vis des collectivités territoriales. Il y est parvenu grâce au plan de continuité de l’activité mis en place dès le début du mois de mars 2020. Pour ce qui est des engagements de prêts au titre du deuxième trimestre, ils se sont établis à près de 1,3 milliard de dirhams, en hausse de 4 % par rapport à la même période de l’exercice 2019.
Ils prennent en compte le financement des projets inscrits dans le cadre de programmes de mise à niveau et de développement urbain, de développement et de renforcement des infrastructures de base, d’aménagement de réseaux routiers et de lutte contre la précarité sociale.
Pour rappel, le volume global des engagements de prêts au premier semestre s’est élevé à 1,81 milliard de dirhams, en hausse de 13 % par rapport à fin juin 2019. Quant aux décaissements de prêts, ils se sont élevés à 1,24 milliard de dirhams au titre des six premiers mois de l’année et se sont appréciés de 38 % par rapport à la même période de l’année passée.