
Les pays arabes doivent « se méfier » d’Israël
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L’Égypte recherche le soutien des pays comme le Maroc et l’Algérie pour la réactivation d’une force militaire arabe de type OTAN, capable de se défendre rapidement en cas d’attaque.
Selon de nombreux rapports en arabe parus samedi, dont Al-Akhbar, qui cite une source gouvernementale au Caire, l’Égypte s’active pour la réactivation d’une force militaire arabe de type OTAN, capable de se défendre rapidement en cas d’attaque en raison de la guerre entre Israël et le Hamas. Le président Abdel Fattah al-Sisi s’efforce de rétablir le soutien arabe à une force de réaction rapide qui pourrait être déployée pour défendre tout État arabe attaqué, rapporte Al-Quds Al-Arabi, basé à Londres. La relance d’une force militaire arabe commune sur le modèle de l’OTAN intervient à l’approche du sommet arabo-islamique prévu à Doha ce lundi. Cette proposition avait été évoquée lors des derniers contacts diplomatiques avant le sommet, croit savoir Al-Quds Al-Arabi.
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Selon les médias arabes, cette idée est un parapluie protecteur et non une escalade avec Israël. Le Caire discute de la contribution d’environ 20 000 soldats égyptiens et cherche à placer un officier égyptien quatre étoiles à son commandement, avec l’Arabie saoudite comme principal partenaire si le plan avance, révèle le média palestinien Ma’an, qualifiant les discussions de continues. Ces discussions portent actuellement sur le fonctionnement d’un tel organisme. Pour le Caire, il devrait être conçu en fonction de la démographie et des capacités militaires des pays arabes participants.
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L’idée de créer une force militaire arabe commune sur le modèle de l’OTAN a germé il y a près de dix ans, sans connaître de progrès. Mais la récente attaque d’Israël contre les dirigeants du Hamas au Qatar a remis cette proposition au premier plan, suggèrent des rapports. L’Égypte recherche désormais le soutien d’autres pays arabes pour faire avancer cette initiative. Des considérations régionales et politiques joueraient également un rôle, souligne la source citée par Al-Akhbar, notant l’implication possible de forces du Maroc et de l’Algérie. « Le mécanisme devrait permettre de déployer la force en cas de besoin, et elle devrait être formée d’une manière qui reflète la composition des États arabes et de leurs armées, équilibrant la politique régionale », a déclaré le responsable.
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Cependant, cette initiative est vue d’un mauvais œil par le chef de l’opposition israélienne, Yair Lapid. « Le rapport concernant la proposition de l’Égypte de créer une force arabe commune en réponse aux attaques israéliennes est un coup sérieux porté aux accords de paix », a-t-il déclaré dans un post sur X. Il ajoute : « cela survient immédiatement après le coup sévère porté aux accords d’Abraham, qui sont eux-mêmes intervenus immédiatement après que l’écrasante majorité des pays qui étaient autrefois alliés d’Israël ont voté en faveur de la création d’un État palestinien. »
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