Automobile : vers la création de quatre nouvelles usines au Maroc
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Malgré les conséquences qu’engendre la pandémie du Covid-19, le ministre de l’Industrie affiche une grande sérénité au sujet de l’industrie automobile pourtant en difficulté. Selon Moulay Hafid Elalamy, le Maroc entend tirer profit de l’ensemble des opportunités qu’offre la crise pour devenir le hub automobile le plus compétitif au monde.
Dans une interview accordée au journal économique Finances news hebdo, Moulay Hafid Elalamy, a indiqué qu’avant toute chose, la santé des Marocains est une “priorité absolue”, évoquant à cet effet, les Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, contenues dans le discours du Trône. “Très tôt donc, notre département s’est attelé à formaliser des protocoles sanitaires stricts au sein des usines et a initié des opérations de contrôle en étroite collaboration avec les autorités locales. Les ressources humaines sont formées à la prévention et en parfaite maîtrise des procédures sanitaires. Le plan de relance annoncé dans le Discours Royal apporte un grand soutien à la filière”, a déclaré Moulay Hafid Elalamy.
Parlant notamment du plan de relance économique, en ce qui concerne le secteur automobile, le ministre a identifié deux actions qui sont à prioriser pour le secteur automobile. Il s’agit de l’amélioration de la compétitivité par l’intégration locale profonde et la décarbonation de l’écosystème.
Dans le premier cas, le Maroc qui ambitionne de devenir le hub automobile le plus compétitif au monde gagnerait à développer une « valeur ajoutée et une chaîne de production plus dense, et donc plus compétitive », affirme le ministre. En effet, « le capital marocain a un rôle clé à jouer dans cette stratégie. Les constructeurs souhaitent encourager le développement d’opérateurs nationaux parce qu’ils sont convaincus que ces derniers, une fois qualifiés, pour intégrer la filière, seront très compétitifs », fait-il observer. Dans le second cas, c’est-à-dire la décarbonation, il s’agit d’un levier de compétitivité. Pour Elalamy, « le Royaume dispose des énergies renouvelables les plus compétitives au monde. En les orientant vers l’industrie, nous pouvons intégrer des métiers plus énergivores et réduire la facture énergétique des opérateurs déjà installés ».
Par ailleurs, le ministre a souligné la réduction de la dépendance aux intrants dans la production automobile ces dernières années. Toute chose ayant permis que la Peugeot 208 produite à Kénitra soit intégrée à plus de 60% localement. Mais également, le succès du véhicule électrique de ville, la Citroën AMI produite dans la même ville constitue un exemple palpable des leviers de croissance amenés par la crise, selon le ministre.
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