Le gouvernement marocain a instauré dans le budget 2024 une contribution libératoire relative à la régularisation spontanée sur les avoirs et liquidités détenus à l’étranger de manière définitive. Que retenir ?
Le gouvernement s’insurge contre les allégations de “Human Rights Watch” (HRW). Il s’agit d’un communiqué libellé : “Maroc : un journaliste critique poursuivi pour espionnage”, en date du 21 septembre 2020 dans lequel l’institution internationale jette du discrédit sur l’indépendance du système judiciaire.
Comme une réponse du berger à la bergère, les autorités marocaines ont répondu à l’institution internationale des droits de l’homme. Elles lui ont rappelé que la séparation des pouvoirs, principe sacro-saint est toujours en vigueur au Maroc. « Le pouvoir judiciaire est indépendant en vertu de la Constitution et la mise en application des garanties de l’indépendance des magistrats relève des prérogatives du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, institution constitutionnelle spéciale, indépendante des pouvoirs exécutif et législatif. », ont-elles précisé dans un communiqué publié en ligne.
Selon le gouvernement, le dossier défendu par HRW est confié à la justice. Le mis en cause est poursuivi pour son implication présumée dans des actes incriminés par le code pénal marocain.
La même source soutient que cette poursuite judiciaire n’a rien à voir avec la fonction de journaliste du prévenu, régie d’ailleurs par le Code de la presse et de l’édition. Elle ajoute également que la qualité de journaliste n’exclut aucunement les poursuites judiciaires au cas où les actes qui lui sont reprochés constituent des éléments juridiques matériels et moraux d’un crime qui relève du droit public.
Aussi le gouvernement dénonce-t-il les tentatives de HRW de s’impliquer dans des dossiers qui ne s’inscrivent pas dans le cadre de la défense des droits de l’Homme, comme ce fut le cas lors de sa dernière publication qui a tenté de semer le doute dans des jugements.
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