Maroc : un imam arrêté pour viol sur mineurs
Accusé du viol d’un enfant de 12 ans et de sa sœur de 7 ans, un imam marocain risque jusqu’à 20 ans de prison. Les deux mineurs étudiaient dans son école coranique.
Accusé d’avoir exploité sexuellement des femmes — certaines sont mariées — à qui il promettait la guérison, un célèbre imam pratiquant la roqya chariya a été arrêté à Tlat Loulad, puis placé en détention préventive.
Tout est parti d’une simple coïncidence. En fouillant le téléphone de son épouse, un homme tombe sur des messages intimes à connotation sexuelle envoyés par l’imam. Il porte plainte contre celui-ci à la gendarmerie royale et dépose le téléphone de sa conjointe comme preuve à conviction, rapporte le quotidien Assabah. Les autorités convoquent le cheikh. Lors de son interrogatoire, les enquêteurs découvrent ses pratiques sexuelles contre sept femmes, dont deux mariées. Elles ont été aussi entendues par les éléments de la gendarmerie royale.
À lire : Maroc : l’imam de Berkane qui a abusé de plusieurs femmes condamné à 10 ans de prison
Mercredi, le procureur du roi près le tribunal de première instance de Khouribga a décidé de placer le mis en cause en détention préventive. Poursuivi en état d’arrestation, il devra bientôt répondre des crimes qu’il aurait commis contre les femmes qui l’ont consultée pour des séances de sorcellerie qu’il effectue à son domicile situé à côté de la mosquée.
Aller plus loin
Accusé du viol d’un enfant de 12 ans et de sa sœur de 7 ans, un imam marocain risque jusqu’à 20 ans de prison. Les deux mineurs étudiaient dans son école coranique.
Un imam a été condamné à huit ans de prison ferme pour le viol d’une jeune malvoyante par le Tribunal de première instance de Rabat. Le religieux aurait attiré la jeune fille...
Depuis plusieurs mois, la pratique de la roqya fait la une des journaux au Maroc. Les autorités s’inquiètent de plus en plus de cas malheureux qui surviennent lors de ces...
Accusé d’abus sexuels, un imam officiant dans une mosquée du douar d’Aït Ibrahim relevant de la commune de Sidi Bouali, à Tiznit, a comparu devant la Cour d’Appel d’Agadir.
Ces articles devraient vous intéresser :