Véhicules électriques : le Maroc signe un accord avec le Brésil
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Le Maroc dispose des atouts nécessaires pour créer une industrie de batteries pour véhicules électriques. D’ores et déjà, le royaume a engagé des négociations avec certains fabricants dans ce sens.
Le Maroc figure parmi les dix premiers producteurs de cobalt la (République démocratique du Congo, 70 % du cobalt mondial), et ses réserves peuvent lui permettre de créer une industrie de batteries pour véhicules électriques (VE) sur place. Les fabricants ont du mal à s’approvisionner en colbat (l’un des ingrédients importants pour fabriquer les batteries des VE) à cause de l’évolution de son prix, la demande étant en forte croissance. Fort de ces difficultés, le recours au phosphate et au fer, qui sont relativement moins chers, est privilégié.
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Les fabricants préfèrent remplacer le cobalt et le nickel coûteux ainsi que le manganèse par du phosphate et du fer. Mêmes si elles n’offrent pas les mêmes autonomies plus longues que les batteries NMC, les batteries LFP à base de phosphate sont moins chères, plus sûres et durent plus longtemps que leurs homologues à base de cobalt. Un avantage pour le Maroc qui possède 70 % des réserves mondiales de phosphate. « Les réserves minérales pour les batteries dont dispose le Maroc accélèrent aujourd’hui son entrée dans la fabrication de véhicules électriques », révèle une étude réalisée par le think tank américain Middle East Institute.
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L’autre atout dont il dispose le Maroc, c’est que c’est l’un des pays les plus avancés en matière d’électricité verte. Il peut non seulement garantir que ses véhicules de mobilité verte soient produits de manière durable et respectueuse de l’environnement, mais aussi être en mesure de parer à la discontinuité de la production de l’électricité à partir des ressources renouvelables (soleil, vent).
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