Une part de 37% soit près de 855,1 MMDH de cette enveloppe sera destinée au Budget général. Les comptes spéciaux du Trésor (CST), les services d’État gérés de manière autonome (SEGMA) sont aussi sur la liste. Les établissements et entreprises publics obtiendront 36% soit 81,9 MMDH, a indiqué la note du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration. Les programmes d’investissement financés des CST et qui ne sont pas couverts par les transferts du budget général se chiffrent à 21,34 MMDH.
En ce qui concerne les programmes d’investissement des EPP, le budget global s’élève à près de 81,9 MMDH. Cette somme couvrira principalement les secteurs de l’énergie, des télécommunications et l’habitat. Il y a aussi l’agriculture, l’électricité, l’eau potable, les phosphates et leurs dérivés, des autoroutes et des transports aériens, maritimes et ferroviaires qui sont pris en compte.
Le Budget de l’État au titre de l’année 2021 s’élève à 102.119.386.000 dirhams (hors produits des emprunts et hors amortissement de la dette publique à moyen et long termes). Quant aux besoins résiduels de financement de la Loi de finances, la somme allouée s’élève à plus de 43,90 milliards de dirhams, ce qui constitue une chute de 4,35% comparativement à 2020. Les charges du budget de l’État s’élèvent à près de 476,01 MMDH en 2021, soit une baisse de 6,2% par rapport à 2020 (507,49 MMDH). Les ressources quant à elles s’élèvent à 432,10 MMDH avec une chute de 6,39% en 2020 (461,58 MMDH).