Près de 20% des potentiels bénéficiaires du nouveau programme l’aide au logement lancé par le roi Mohammed VI en octobre dernier sont des Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Le Maroc est à la une du magazine Le Point, cette semaine. Un dossier bien concocté met en lumière les réalisations du Royaume, depuis l’intronisation du roi Mohammed VI.
« Pluripartisme », « de bons choix politiques ». Faisant une comparaison avec son voisin, l’Algérie, Le Point fait un bilan élogieux du Royaume chérifien.
Il y a 20 ans, le Roi Mohammed VI accédait au trône. A cette époque, Abdelaziz Boutéflika, Président qui démissionnait, le 2 avril 2019, sous la pression d’une révolution populaire réclamant la fin de son règne, avait pris les rênes de l’Algérie.
Après vingt ans, Le Point fait remarquer l’existence d’un « contraste » entre les deux pays qui étaient, à l’époque, « chacun de son côté, à l’aube d’un renouveau ». Dans sa description, le magazine affirme : « Mohammed VI conduisit cahin-caha le Maroc sur la voie de la modernité et d’un libéralisme économique assumé. Boutéflika rétablit la concorde en Algérie après une décennie de guerre civile, puis il s’arrêta là ».
Pour l’hebdomadaire français, l’avantage du Maroc, c’est d’être un pays chargé d’une histoire multiséculaire, de « bons choix politiques », même si, fait remarquer Le Point, le Royaume n’a « que peu de ressources naturelles à sa disposition, à part les phosphates » et que son économie souffre de « l’informel ».
Au plan économique, Le Point note des progrès significatifs, notamment, l’industrialisation rapide du nord du pays, autour du grand Port de Tanger-Med, devenu, en quelques années, « le plus grand port d’Afrique », avec une capacité accrue.
Sur le plan politique, le magazine constate que l’ouverture de la voie au pluripartisme, dans les années 1930, bien avant l’indépendance, en 1956, et l’adoption de la Constitution de 2011, par référendum, constituent des avancées remarquables.
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