Maroc : des ministres et des généraux mauvais payeurs d’impôts

20 août 2015 - 17h30 - Maroc - Ecrit par : Jalil Laaboudi

Plus de 800 millions de dirhams d’impôts n’ont pas été versés par des ministres, des généraux et des hommes d’affaires influents de Rabat et Casablanca à l’administration fiscale marocaine.

Selon des rapports cités par le quotidien Al Massae, les personnes concernées sont d’anciens ministres et d’autres encore en fonction, de puissants hauts gradés de l’armée marocaine, mais aussi des patrons de grandes entreprises.

Ces rapports sont détaillés et comprennent les noms de plusieurs personnalités qui ont pesé de tout leur poids pour ne pas s’acquitter de leurs impôts, explique le journal.

Plus de 500 millions de dirhams d’arriérés d’impôts n’ont pas été empochés jusque-là par la ville de Rabat.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Rabat - Fraude

Aller plus loin

L’amnistie fiscale n’a rapporté que 2 milliards de dirhams

Alors que le gouvernement s’attendait à plus de 5 milliards de dirhams suite à l’amnistie fiscale sur les avoirs à l’étranger, ce ne seront finalement que deux milliards qui...

Contrôles fiscaux : 9 milliards de dh de recettes supplémentaires en 2013

Plus de 9 milliards de dirhams de recettes supplémentaires ont été dégagées par le Trésor public marocain grâce à des contrôles fiscaux, a déclaré le directeur général des...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les nouvelles mesures fiscales dévoilées

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a déposé au Parlement samedi le projet de loi de finances pour 2025. Les mesures fiscales proposées visent à simplifier les procédures douanières et à intensifier la lutte contre la fraude.

Fraude fiscale au Maroc : les médecins et ingénieurs ciblés

La Direction générale des impôts (DGI) traque les médecins et ingénieurs fraudeurs. Ces derniers ont été soumis à des contrôles fiscaux, après que l’administration fiscale a relevé des écarts importants entre les revenus déclarés et les dépenses...

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Fraude fiscale au Maroc : avocats et médecins traqués

Soupçonnant des cas de fraude, les contrôleurs fiscaux scrutent les déclarations fiscales de certaines personnes exerçant une profession libérale.

Crédits immobiliers : un scandale secoue une grande banque à Casablanca

Les services de contrôle interne d’un grand groupe bancaire basé à Casablanca ont découvert des irrégularités dans l’octroi de crédits immobiliers à certains clients. Des directeurs d’agences commerciales, responsables de la clientèle et analystes de...

Fraude douanière au Maroc : des entreprises automobiles dans le viseur

De grandes entreprises bien connues sont soupçonnées d’être impliquées dans des cas de fraude et d’évasion douanière lors des importations de pièces détachées pour voitures et véhicules de diverses marques.

Immobilier au Maroc : l’Etat veut vous obliger à payer les taxes

L’administration des impôts a mis en place une nouvelle mesure pour lutter contre la fraude fiscale dans l’immobilier.

Immobilier au Maroc : le fisc marocain en alerte

L’existence de nouvelles pratiques frauduleuses a poussé les services de contrôle de la Direction générale des impôts (DGI) à intensifier leurs inspections fiscales à l’encontre de plusieurs promoteurs immobiliers et entreprises spécialisées dans la...

Maroc : quand l’achat des voix s’invite dans les élections

Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.

Maroc : comment des consultants échappent à l’impôt

Au Maroc, des ingénieurs et autres consultants en informatique ont trouvé la formule pour échapper au fisc. Ils proposent de manière informelle leurs services aux grandes entreprises qui les paient via des intermédiaires.