
Des partisans d’Al-Qaïda et de l’État islamique (EI) estiment que le tremblement de terre du 8 septembre au Maroc est une « punition divine ». Sans manquer de critiquer l’aide internationale dont bénéficient les victimes.
Face à la recrudescence des cellules terroristes qui choisissent les mosquées comme lieux de réunion, Abdelhak Khiame, directeur du Bureau central d’investigations judiciaires(BCIJ, organe central antiterroriste), a insisté sur la "nécessité d’institutionnaliser les lieux de culte".
La dernière action conjointe des polices marocaine et espagnole, a conduit à l’arrestation du leader d’une cellule terroriste le 5 décembre, dans une mosquée de Melilla, rapporte l’agence espagnole EFE.
Avant l’arrestation de son chef qui réside à Guadalajara en Espagne, c’est la cellule terroriste elle-même qui a été démantelée mercredi dans le Nord-Est du Maroc, souligne Barlamane. L’annonce a d’ailleurs été faite par la police antiterroriste marocaine qui a affirmé avoir procédé grâce à une opération conjointe menée avec son homologue espagnole, à l’arrestation de quatre membres d’une cellule djihadiste ayant des liens avec le groupe État islamique (EI).
Selon Abdelhak Khiame, directeur du BCIJ, les mis en cause sont "âgés de 24 à 39 ans et menaient leurs activités entre Melilla et les villes voisines". A en croire des sources de la lutte antiterroriste, cette cellule terroriste s’est spécialisée dans le recrutement de volontaires pour combattre dans la région syro-irakienne. Cependant, d’après Khiame elle n’aurait pas "réussi à envoyer des combattants dans la région où on ne sait combien d’adhérents ils avaient réussi à recruter", avant d’être démantelée.
Concernant la réunion des cellules terroristes dans les mosquées, Khiame a insisté sur "l’institutionnalisation des lieux de culte" afin de mettre fin à ce qu’il a appelé "les mosquées anarchiques". Saluant cette coopération "exemplaire entre l’Espagne et le Maroc", il a souligné qu’elle a déjà permis de réaliser dix opérations conjointes et simultanées de démantèlement de cellules.
La même source a indiqué qu’aucune arme n’a été trouvée chez les mis en cause qui d’ailleurs sont déjà entre les mains de la justice pour les besoins de l’enquête qui suit son cours.
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