La pression est de plus en plus forte dans les grandes villes, où le personnel soignant engagé dans la lutte est contaminé par le variant Omicron. « Plus de 50 % du personnel médical traitant dans les grandes villes a été atteint par le variant Omicron », a déclaré à SNRTnews, le Professeyr Saïd Moutawakil, réanimateur et membre du Comité scientifique et technique.
À lire : Variant Omicron : les soins intensifs débordés à Casablanca
Annoncé pour fin janvier, le pic de la troisième vague que connait le Maroc pourrait surgir plus tôt que prévu, en raison de la recrudescence des cas d’infection. Dans les hôpitaux, c’est le remue-ménage face au fort taux de contamination dans le rang des médecins et infirmiers. « La contamination du personnel soignant a causé un certain problème au niveau de la gestion des ressources humaines, a souligné Moutawakil. Le personnel est rare ».
À lire : Covid-19 : multiplication des cas « Omicron » au Maroc
Lors de son intervention, le spécialiste a expliqué qu’en tant qu’acteur de premier plan, le personnel soignant est exposé à de hauts risques de contaminations, malgré l’existence d’un protocole sanitaire et sécuritaire rigoureusement suivi. « Avec l’afflux important des malades infectés par le Covid et nécessitant la réanimation et la charge de travail, une grande tension a été créée au niveau de la gestion des ressources humaines ».
À lire : Le Maroc se prépare au pic de la vague Omicron
À la date du 23 janvier, le taux d’occupation des lits de réanimation est passé de 1,9 %, le 15 décembre 2021, date de l’apparition du premier cas Omicron, à 11,4 %.