Variant Omicron : les soins intensifs débordés à Casablanca

4 janvier 2022 - 08h20 - Maroc - Ecrit par : G.A

Plus de place au service de soins intensifs et de réanimation du CHU de Casablanca. Les cas graves et critiques s’entassent à cause du variant Omicron alors que cette nouvelle vague de contamination vient à peine de commencer. Les experts et autres spécialistes des questions de santé s’inquiètent et tirent sur la sonnette et appellent les Marocains à redoubler de vigilance.

À l’annonce de l’apparition du variant Omicron, les responsables du ministère de la Santé savaient que le Maroc allait vers une situation compliquée mais pas au point où le service des soins intensifs du CHU Ibn Rochd de Casablanca soit débordé, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia qui souligne que tous les lits du service des soins intensifs sont occupés, en attendant l’ouverture d’autres services pour recevoir les nouveaux patients.

À lire : Maroc : Omicron brise le rêve d’un retour du public dans les stades

La situation risque de s’aggraver selon les spécialistes, qui annoncent pour les prochains jours, une augmentation des cas critiques et graves. Cela s’expliquerait par le peu d’engouement manifesté par la population pour la campagne nationale de vaccination. À cela s’ajoute le boycott du port de masque, du lavage fréquent des mains et de la distanciation sociale.

À lire : Le Maroc se dit prêt à faire face au variant Omicron

Comme on pouvait s’en douter, c’est la région de Casablanca-Settat qui est la plus durement touchée. Depuis le début de la pandémie, la région s’est souvent retrouvée dans le rouge en matière de contamination. Actuellement avec le variant, elle concentre, à elle seule, près de la moitié du nombre des cas enregistrés chaque jour au niveau national et 80 % des décès quotidiens, explique le quotidien.

À lire : Covid-19 : Omicron sera moins sévère que Delta mais vigilance

Selon le journal, le nombre de lits de réanimation disponibles dans les hôpitaux publics est passé de 684 lits au début de la pandémie de Covid-19 à 5 236 lits à fin octobre dernier. Dans la région de Casablanca-Settat, on compte 1616 lits de réanimation sur une capacité de 1929 lits installés au niveau de l’hôtel de campagne installé dans la Foire de Casablanca, à l’hôpital de Ben Slimane et celui d’El Jadida.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Santé - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Aller plus loin

Maroc : plus de 50 % du personnel soignant infecté par Omicron

La vague de contamination due au variant Omicron avait été annoncée plus virulente que celle connue jusque-là au Maroc. Et elle l’est avec la contamination de plus de la moitié...

Maroc : ces villes où le variant Omicron flambe déjà

Les villes de Rabat et Casablanca sont fortement touchées par le variant Omicron. La grande majorité des tests effectués dans ces villes sont positifs au nouveau variant. Les...

Omicron : les autorités appellent à la vigilance et à la 3è dose du vaccin

Si rien n’est fait, la flambée de contaminations des cas du Covid-19 que connait le Maroc depuis quelques jours, risque de faire échouer tous les efforts consentis dans la...

Face au variant Omicron, Casablanca-Settat opte pour le travail à distance

La dernière décision prise en 2021 par le Wali de la région Casablanca-Settat est d’appeler les Casablancais à travailler « dans la mesure du possible à distance », face au...

Ces articles devraient vous intéresser :

Au Maroc, un trek solidaire vire au cauchemar

Alors qu’elles participaient fin octobre au Trek Rose Trip, qui sensibilise au cancer du sein, récolte des fonds pour l’association Ruban Rose et plusieurs autres structures, au Sahara, au Maroc, plus de 800 femmes ont vécu une expérience...

Le Maroc teste un système de santé intelligent

Le Maroc prévoit d’installer un « système de santé intelligent » dans les centres de santé des régions de Rabat-Salé-Kénitra (16), Fès-Meknès (15), Beni Mellal-Khénifra (11) et Draâ-Tafilalet (11). Cette première phase du projet devrait nécessiter un...

Les joueurs marocains font la queue à l’infirmerie

Après l’euphorie de leur qualification aux quarts de finale de la coupe du monde, les joueurs marocains font face aux conséquences physiques.

Chèque de garantie : ce scandale marocain

La conseillère parlementaire du parti de l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM), Loubna Alaoui, a adressé une question orale au gouvernement sur la persistance de certaines pratiques illégales dans les cliniques privées, notamment l’exigence d’un...

Au Maroc, les médecins sont des mauvais payeurs d’impôts

Au Maroc, peu de médecins s’acquittent de leurs impôts. Fort de ce constat, le gouvernement opte désormais pour la retenue à la source pour les revenus de l’ensemble des professions libérales, la déclaration annuelle fiscale ayant montré ses limites.

Maria, la sage-femme miraculée qui a aidé à accoucher pendant le séisme

Une sage-femme a aidé des femmes à accoucher au milieu du puissant et dévastateur séisme survenu le 8 septembre au Maroc qui a fait près de 3000 morts, plus de 5000 blessés et détruit des milliers de maisons.

Les biscuits “Gerblé” avec de la drogue ne sont pas commercialisés au Maroc

L’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) affirme que les lots de biscuits de la marque française “Gerblé”, contaminés par la drogue “burundanga”, ne sont pas entrés ni vendus sur le marché marocain.

Ces plantes qui empoisonnent les Marocains

L’intoxication par les plantes et les produits de pharmacopée traditionnelle prend des proportions alarmantes au Maroc. Le Centre antipoison du Maroc (CAPM) alerte sur ce problème de santé publique méconnu du grand public.

Abdelhamid Sabiri de retour sur le terrain après sa blessure

L’international marocain Abdelhamid Sabiri a repris l’entraînement avec la Sampdoria après une absence causée par une blessure musculaire.

Maroc : vers un congé menstruel pour les femmes ?

Le Maroc s’apprête-t-il à emboîter le pas à d’autres pays en octroyant aux femmes un congé menstruel ? Le sujet intéresse un groupe parlementaire qui a déjà déposé un projet de loi dans ce sens.