À l’annonce de l’apparition du variant Omicron, les responsables du ministère de la Santé savaient que le Maroc allait vers une situation compliquée mais pas au point où le service des soins intensifs du CHU Ibn Rochd de Casablanca soit débordé, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia qui souligne que tous les lits du service des soins intensifs sont occupés, en attendant l’ouverture d’autres services pour recevoir les nouveaux patients.
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La situation risque de s’aggraver selon les spécialistes, qui annoncent pour les prochains jours, une augmentation des cas critiques et graves. Cela s’expliquerait par le peu d’engouement manifesté par la population pour la campagne nationale de vaccination. À cela s’ajoute le boycott du port de masque, du lavage fréquent des mains et de la distanciation sociale.
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Comme on pouvait s’en douter, c’est la région de Casablanca-Settat qui est la plus durement touchée. Depuis le début de la pandémie, la région s’est souvent retrouvée dans le rouge en matière de contamination. Actuellement avec le variant, elle concentre, à elle seule, près de la moitié du nombre des cas enregistrés chaque jour au niveau national et 80 % des décès quotidiens, explique le quotidien.
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Selon le journal, le nombre de lits de réanimation disponibles dans les hôpitaux publics est passé de 684 lits au début de la pandémie de Covid-19 à 5 236 lits à fin octobre dernier. Dans la région de Casablanca-Settat, on compte 1616 lits de réanimation sur une capacité de 1929 lits installés au niveau de l’hôtel de campagne installé dans la Foire de Casablanca, à l’hôpital de Ben Slimane et celui d’El Jadida.