Maroc : père de huit enfants, il apprend qu’il a toujours été stérile

12 janvier 2020 - 10h30 - Maroc - Ecrit par : S.AK.B

Alors qu’il est père de huit enfants dont trois décédés, un cinquantenaire, résidant dans un douar à proximité de Kelaâ des Sraghna, découvre, à son grand étonnement, son état de stérilité après 30 ans de mariage.

À l’origine de cette découverte, une allégation embarrassante du frère du cinquantenaire sur l’une de ses filles, la benjamine. En se plaignant du comportement de son enfant à son frère, celui-ci lui a révélé un secret  : ses enfants n’étaient pas les siens.

Confus, il consulta un spécialiste en stérilité. Ce dernier l’a diagnostiqué et a confirmé qu’il est bel et bien stérile depuis plus de trois décennies. Choqué par l’infidélité de son épouse, il décida de divorcer.

C’est alors que tout se complique pour le cinquantenaire. Sa femme et les enfants l’ont exproprié de ses biens. De même, il a fait savoir qu’il est victime d’agressions et de violences physiques de leur part. En conséquence, il se retrouve dans l’incapacité de payer les frais afférents au divorce fixés à 40 000 dirhams.

Face à cette situation peu reluisante, il a fait appel à une association des droits de l’Homme à Kelaâ Sraghna pour l’assister.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Famille - Femme marocaine - Enfant - Mariage - Kelaât des Sraghna - Divorce - None

Ces articles devraient vous intéresser :

Les Marocains de plus en plus obèses

Près de la moitié de la population marocaine (46 %) sera obèse d’ici 2035, selon les prévisions de la World Obesity Forum.

Casablanca : une mère tuée d’un coup de couteau par son propre fils

Alors qu’elle tentait de sauver sa fille d’une agression physique, une mère de famille a été poignardée à mort par son fils dans l’arrondissement de Sidi Bernoussi à Casablanca.

« Épouse-moi sans dot » : un hashtag qui fait polémique au Maroc

Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.

Le burkini banni dans plusieurs piscines au Maroc

Au Maroc, l’interdiction du port du burkini à la piscine de certains hôtels empêche les femmes musulmanes de profiter pleinement de leurs vacances d’été. La mesure est jugée discriminatoire et considérée comme une violation du droit des femmes de...

Maroc : les livrets de famille vendus à prix d’or

Au Maroc, des individus profitent de la pénurie des livrets de famille notée dans certaines communes du fait de la rupture de stocks restants, pour vendre ces documents à des prix élevés.

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Une Marocaine meurt après avoir pris des pilules achetées sur Instagram

Une Marocaine de 28 ans est décédée après avoir pris des pilules amincissantes achetées auprès d’une inconnue qui faisait la promotion de ces produits sur Instagram.

Pilules abortives : le Maroc face à un gros problème

Des associations de défense des droits des consommateurs dénoncent la promotion sur les réseaux sociaux de pilules abortives après l’interdiction de leur vente en pharmacie, estimant que cette pratique constitue une « atteinte grave à la vie » des...

L’actrice Hiba Abouk parle de son ex Achraf Hakimi

Malgré leur séparation il y a plus de deux ans, Hiba Abouk entretient de bonnes relations avec Achraf Hakimi. L’actrice espagnole d’origine tunisienne apprécie l’attention constante que le défenseur marocain du PSG porte à leurs deux enfants, Amin et...

Les Marocaines paieront aussi la pension alimentaire à leurs ex-maris

Au Maroc, les femmes ayant un revenu supérieur à celui de leur conjoint pourraient avoir à verser une pension alimentaire (Nafaqa) à ce dernier en cas de divorce, a récemment affirmé Abdellatif Ouahbi, le ministre de la Justice.