Dans les villes de Casablanca, de Rabat et de Marrakech, les prix de l’alcool ont connu une augmentation presque générale juste après le ramadan. Tel est le constat fait par les tenanciers des débits de boissons. Parmi les alcools durement touchés par la flambée des prix, on retrouve les bières (40 centimes) et les autres boissons (10 %, 10 dirhams la bouteille).
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Cette hausse des prix embarrasse quelque peu les commerçants. « J’ai trouvé beaucoup de gêne à répercuter cette hausse dans cette conjoncture de crise, mais je n’ai pas vraiment le choix », affirme à Maghreb Intelligence un professionnel du secteur.
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Au Maroc, les taxes imposées à la consommation d’alcool et de bière rapportent gros aux comptes de l’État. Selon les données de la Trésorerie générale du royaume (TGR), environ 619 millions de dirhams ont été comptabilisés au premier semestre de l’année 2021. Quant aux taxes sur le tabac et les boissons alcoolisées, le montant général annuel s’élève à environ 20 milliards de dirhams. Énorme est donc la contribution de ces taxes au budget de l’État.