Faut-il continuer à produire de la pastèque rouge qui nécessite une importante quantité d’eau et épuise les sols, alors que le Maroc connaît la pire sécheresse depuis quatre décennies ? La question divise les producteurs, exportateurs et...
Plusieurs propriétaires et conducteurs de machines agricoles sont bloqués pour la moisson. Ils n’ont pas pu obtenir l’autorisation de se déplacer vers les régions où les opérations de moisson ont déjà commencé à cause de l’état d’urgence.
Plusieurs intervenants dans le domaine des moissons risquent de subir d’énormes pertes cette saison. Le retard qu’enregistre le démarrage de la moisson en serait à la base. L’état d’urgence décrété par le Maroc empêche plusieurs propriétaires et conducteurs de machines de se déplacer vers les régions où la moisson a déjà commencé. Ces derniers n’ont pas pu avoir l’autorisation de se déplacer, malgré les diligences accomplies auprès des services compétents des autorités locales. Ceci perturbe le démarrage de la récolte, car les moissonneuses batteuses, ensileuses, tracteurs et autres matériels sont bloqués dans plusieurs régions, informe Al Massae.
Étant donné que ceux-ci mènent une activité saisonnière, la demande est très forte pour le matériel de récolte et ils attendent l’autorisation des représentants des autorités locales pour se rendre dans les villes et zones agricoles, afin de mener leurs activités. C’est le cas notamment au niveau des régions qui ont eu une saison pluvieuse plus ou moins normale comme la région de Gharb, près de Kénitra. Il est donc urgent que les autorités se penchent sur la situation de ces travailleurs afin d’y apporter une solution durable, tout en veillant au respect des mesures préventives contre la propagation du virus, écrit le journal.
Les pertes risquent d’être lourdes pour les agriculteurs si les récoltes ne démarrent pas dans les prochains jours. Car, certains produits déjà prêts pour la moisson, risquent de perdre en qualité avec les fortes températures dans certaines régions agricoles. A cela, s’ajoute la hausse des prix des opérations de récolte à cause de la rareté des moissonneuses batteuses et autres matériels.
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