C’est pour cette raison que l’association, présidée par Abdellatif Kabbaj, Pdg du Groupe Kenzi Hotels, tient à commander un benchmark des principaux concurrents du Maroc qui, pour la plupart, s’apprêtent à rouvrir leurs frontières aux touristes, éventuellement munis de tests PCR ou de certificats de vaccination, informe Africa Intelligence, précisant qu’il s’agit de l’Espagne, du Portugal, de la Grèce, de la Turquie, de l’Égypte et de Dubaï. Cette démarche fait suite à celle de la mi-2020, à la fin du premier confinement, et renseignant sur les conditions d’entrée, les dates de réouverture, les exigences sanitaires dans les hôtels et restaurants, etc.
Ce benchmark, parce que « les hôteliers et tour-opérateurs marocains craignent que le Royaume, malgré la réussite de sa campagne de vaccination, ne décroche face à ses concurrents et rate le coche des vacances d’été de la clientèle européenne, entraînant une deuxième année blanche dont ils ne se remettraient pas », explique le média, faisant observer que vu que l’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 10 juin au moins, les acteurs sont sans repère, ne disposant d’aucun calendrier de reprise des vols en provenance des grands pays émetteurs, comme la France.
Au constat d’une baisse de cas de contamination, officialisée par un communiqué, le gouvernement a annoncé jeudi un allègement des mesures restrictives à partir de ce vendredi. Ainsi, le couvre-feu nocturne, imposé depuis fin décembre et renforcé durant le mois de ramadan, sera en vigueur de 23H00 et 04H30 à partir de ce vendredi, contre de 20H00 à 6H00 jusqu’ici. Les commerces, restaurants et cafés sont autorisés à ouvrir jusqu’à 23H00, contre 20H00 précédemment. Ce n’est pas le cas pour les fêtes, rassemblements, manifestations et funérailles qui demeurent interdits et les salles de cinéma restent portes closes.
La campagne nationale de vaccination, lancée fin janvier, a permis à plus 7,2 millions de Marocains de recevoir la première dose du vaccin contre le Covid-19, et 4,7 millions d’entre eux ont reçu la seconde dose, rappelle la publication.