« Tout le monde sait que ça vient de là-bas (Maroc, NDLR), alors qu’est-ce qu’on attend ? C’est bien de faire une guerre contre les stups, mais si on ne va pas à la source, ça ne sert à rien… c’est de la com. Si on veut vraiment s’attaquer au fond du problème, il faut verrouiller les frontières, c’est diplomatique », déclare à France info un enquêteur de la brigade des stups ayant requis l’anonymat.
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Pour en finir avec ce trafic, il propose également une présence policière permanente au pied des immeubles. « Si on veut faire la guerre, il faut se donner les moyens, mettre une compagnie de CRS, à l’année, nuit et jour, 365 jours par an, 24 heures sur 24, dans chaque cité, et il n’y a plus de réseaux, plus de deals. Aujourd’hui, on met des CRS mais de 10 h à 16 h, et à 16 h quand ils s’en vont, le point de vente rouvre… », suggère ce fonctionnaire de police qui travaille depuis sept ans dans les cités des quartiers nord.