Afin de développer et consolider la médecine de famille en facilitant l’accès aux soins et services de santé aux Marocains, le gouvernement entend former 2800 médecins et 5600 infirmiers d’ici 2030.
La Confédération des Syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) est en colère contre les pratiques frauduleuses dont sont spécialistes certaines cliniques privées. Dans une lettre ouverte, elle a exprimé son ras-le-bol et met en garde le Ministère de la Santé.
La Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc (CSPM) a vivement réagi par rapport au comportement peu orthodoxe de certaines cliniques privées, dans une lettre ouverte adressée au Ministre de la Santé. Cette correspondance intervient suite à la publication, le 17 juin dernier, de la circulaire appelant à respecter les dispositions législatives et réglementaires relatives à la vente des médicaments aux cliniques privées et aux établissements assimilés.
Le Président de la CSPM invite l’autorité de tutelle à « bien vouloir faire appliquer la loi » et à renforcer les inspections auprès des cliniques qui détiennent les médicaments avec la vignette, "Prix public de vente" (PPV). Les cliniques incriminées s’approvisionnent en médicaments avec la vignette PPV, en lieu et place de celle du "Prix hospitalier" (PH). Elles les revendent ensuite aux citoyens au prix public, et bénéficient en même temps de la même marge que celle revenant aux pharmaciens d’officine. De facto, ces cliniques reçoivent des unités gratuites, augmentant davantage leur marge.
Cette situation, qui ne fait que durer, indigne la CSPM qui soulève le caractère « frauduleux » de certaines pratiques, chez les cliniques. « Non seulement ces cliniques ne paient pas leurs impôts sur le bénéfice réalisé à la vente de ces médicaments mais, elles comptabilisent ces médicaments dans la rubrique des charges », dénonce encore la lettre ouverte de la CSPM.
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