Entre les prestations médiocres de l’hôpital public et l’absence d’éthique du privé, l’accès aux soins de santé au Maroc n’offre aucune autre alternative. Pour Redouane Semlali, la problématique du pouvoir d’achat des Marocains n’est pas du ressort des cliniques privées.
Suite aux nombreuses plaintes, le président de l’Association nationale des cliniques privées s’est dit prêt à aborder le sujet des pratiques illégales dans le secteur privé avec le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb, et à infliger des sanctions sévères aux fraudeurs.
Le président a toutefois indiqué que les frais exorbitants affichés par les établissements hospitaliers privés sont une conséquence directe de la qualité des soins offerts, précisant qu’en dehors des frais afférents, le malade du Covid-19 est facturé en moyenne 50 000 dirhams.
Lors d’une rencontre de presse, le président a souligné que la qualité des prestations offertes justifie les tarifs élevés exigés par les cliniques privées. Car, disposer des équipements médicaux adéquats et du personnel qualifié requiert un grand investissement.
Redouane Semlali a tenu à préciser que les cliniques privées ne sont pas des institutions caritatives. Leur rôle se limite aux prestations de soins de santé, et non à la gestion de la misère et de la précarité des Marocains.