La baisse mensuelle de l’indice global s’explique principalement par un repli de 0,8 % de l’indice des produits alimentaires et de 0,1 % de celui des produits non alimentaires. Pour les produits alimentaires, les baisses les plus marquées ont concerné les légumes (−2,1 %), les poissons et fruits de mer (−1,7 %), les viandes (−1,5 %) et les produits laitiers (−1,0 %). En revanche, les prix du café, thé et cacao ont augmenté de 0,8 %. La baisse de l’indice des produits non alimentaires est, quant à elle, essentiellement attribuable à la chute de 2,7 % des prix des carburants.
Au niveau régional, les reculs mensuels les plus prononcés de l’IPC ont été enregistrés à Beni-Mellal (−1,5 %), Safi (−1,2 %), Tanger (−1,1 %), Kénitra et Errachidia (−0,7 %). D’autres baisses ont été observées à Fès (−0,5 %), Oujda (−0,4 %) et Casablanca (−0,3 %). À l’inverse, des hausses ont été relevées à Laâyoune et Al Hoceima (+0,2 %), ainsi qu’à Marrakech (+0,1 %).
Parallèlement à ces statistiques nationales, le bulletin hebdomadaire de « Casablanca Prestations » indique une tendance à la hausse pour les prix des viandes rouges sur les marchés de Casablanca cette semaine, atteignant jusqu’à 100 DH le kilo. Les prix des fruits et légumes y affichent pour leur part une relative stabilité.
En glissement annuel, la progression de l’IPC de 0,4 % est portée par une hausse de 0,5 % des produits alimentaires et de 0,3 % des produits non alimentaires. L’analyse détaillée de cette dernière catégorie montre des variations importantes, allant d’une baisse de 4,3 % pour le secteur du transport à une hausse de 3,9 % pour celui des restaurants et hôtels.
Enfin, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatils et à tarifs réglementés, reste stable sur un mois et affiche une progression de 1,1 % sur un an. Selon le HCP, cette stagnation témoigne d’une tendance globale à l’atténuation des tensions sur les prix à la