L’auteur présumé des dégradations à la mosquée de Saint-Juéry en prison
L’auteur présumé des dégradations à la mosquée de Saint-Juéry, près d’Albi (Tarn), a été arrêté, placé en garde à vue au commissariat d’Albi, déféré puis placé en détention...
En attendant sa prochaine comparution pour l’incendie de sa cellule, un jeune marocain de 22 ans sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) a été condamné à six mois de prison par le tribunal judiciaire de Bayonne pour des dégradations au centre de rétention d’Hendaye.
Rachid, 22 ans, a comparu lundi devant le tribunal judiciaire de Bayonne. Sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) où il s’est installé depuis un an et demi après son expulsion d’Espagne pour des délits, le jeune homme a commis des dégradations au Centre de Rétention administrative d’Hendaye (CRA) : destruction de deux téléphones fixes, de deux autres installés dans la zone des femmes, de deux caméras de surveillance et d’une troisième camera dans le bureau de la Cimade, une association qui aide les migrants.
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Justifiant ses actes, Rachid dit vouloir « parler au Roi du Maroc » et avoir posé ses actes « pour les droits de l’Homme. » « Notre roi est malade, on lui a jeté un sort. » Il recherche « un trésor en Espagne ». Selon l’expert psychiatre, le prévenu « simule des troubles psychiques, même si au moment des faits, son discernement était sans doute altéré en raison de la consommation de stupéfiants », rapporte France Bleu. Le jeune homme est accro à l’ecstasy, au cannabis et à l’alcool. « Il a des idées suicidaires depuis plusieurs années », relève son avocate. « Il n’a pas de but et mourir lui est complètement égal. » « Je vais partir de ce monde », dit le prévenu.
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La vice-procureure de la République a requis trois mois de prison ferme contre Rachid. Le tribunal judiciaire de Bayonne l’a condamné à six mois de prison, avec incarcération immédiate. Obligation lui est également faite de verser 4 058 euros au ministère de la Justice pour les dégradations. Il devra être à nouveau jugé devant le même tribunal pour l’incendie de sa cellule. « Là-bas, vous mettez le feu à votre cellule, énonce la présidente du tribunal, Nadine Regereau-Lenier. Quand les gardiens ont ouvert, le matelas et la télévision étaient en feu, vous étiez à la fenêtre pour avoir le visage à l’air libre, entre les barreaux. »
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