"Le citoyen marocain passe en moyenne 50 heures par an à interagir avec les différentes administrations publiques. Quant aux entreprises, elles passent en moyenne 200 heures par année en contact avec les services publics pour un taux d’insatisfaction variant entre 85 et 90 %", indique la note d’orientations générales pour le développement du digital au Maroc à l’horizon 2025. La même source estime que ces moyennes cachent des durées de contact beaucoup plus importantes en fonction des cas.
Pour inverser la tendance, l’Agence de développement du digital entend intervenir pour la mise en place d’un cadre global d’interopérabilité effectif des administrations et des pré-requis fondamentaux. De même, l’agence créera un laboratoire d’innovation devant permettre à la fois d’accélérer les transformations digitales des services publics et de développer des initiatives structurantes de la digitalisation au Maroc, précise L’Economiste.