Aucune raison ne pourrait justifier actuellement le maintien des Marocains bloqués à l’étranger et les autorités marocaines doivent organiser leur rapatriement dans les meilleurs délais. Beaucoup d’entre eux, croyaient rentrer au Maroc, la veille du Ramadan comme ce fut le cas pour les ressortissants de nombreux pays bloqués à l’étranger. Mais rien n’y fit, il leur a été servi que, bien que le « droit de retour » est un droit indiscutable, il nécessite une bonne préparation avant sa mise en œuvre.
Ecoactu.ma rapporte que les Marocains bloqués à l’étranger se désolent de la situation dans laquelle, ils se retrouvent depuis plus d’un mois et surtout, sans interlocuteur capable de faire bouger les choses. Ils disent ne pas comprendre l’attitude au Maroc à leur égard. Pendant que, quotidiennement, des vols en partance du Maroc transportent des ressortissants étrangers vers leurs pays d’origine. Les Pays-Bas ont par exemple affrété 30 vols, pour rapatrier du Maroc leurs nationaux et binationaux.
Les 22 000 Marocains bloqués à l’étranger, parce que interdits de rentrer chez eux par leur propre pays, sont dans la précarité, sans abri et le dénuement total. Le plus grave est qu’aucune lueur d’espoir de rentrer ne se profile à l’horizon. 7 euros par jour soit 50 euros par semaine est le montant alloué à un nombre important de marocains bloqués à l’étranger par les services consulaires, pour leur hébergement, renseigne un Marocain bloqué en Espagne. Si le nombre de bénéficiaires augmente, les caisses des consulats et ambassades ne pourront pas supporter, a déploré un autre Marocain bloqué à Paris.
Pour ce qui est de la dotation touristique de 20 000 DH, tous n’y ont pas accès. Contacté pour en savoir les raisons, l’office a rappelé la condition pour être bénéficiaire ; il faut avoir épuisé sa dotation touristique. Fatigués de la situation, les pires scenarii sont imaginés. Il y en a qui pensent entamer une grève de la faim, pour forcer la main à l’exécutif marocain, afin qu’il organise leur rapatriement, a confié un Marocain bloqué en France.