Les Marocains n’auraient plus confiance en leur gouvernement et 70% d’entre-eux disent que la corruption sévit encore au sein des organismes étatiques et financiers du Royaume, malgré les efforts entrepris par l’exécutif Benkirane en matière de gouvernance, d’après un rapport de l’Institut britannique Legatum.
Seuls 38% des Marocains interrogés dans le cadre de cette enquête, disent apprécier les efforts de l’Etat, pour lutter contre la pauvreté et les inégalités sociales.
84% des Marocains questionnés affirment quant à eux, que la séparation des pouvoirs au Royaume est inexistante, notant au passage la relation d’interdépendance entre les différentes autorités du pays.
Les Marocains pensent également qu’ils n’ont aucun droit de participer à la vie politique de leur pays, révèle l’institut Legatum, selon lequel seuls 4% des Marocains croient jouir de leurs droits politiques, et peuvent en conséquence participer à la vie politique du Royaume.
L’institut britannique nous apprend que seuls 50% des Marocains ont confiance dans le gouvernement Benkirane en 2013, contre 65% en 2012, ces indices réunis placent le Maroc à la 69e position mondiale en matière de gouvernance.
Le Maroc serait le quatrième pays le plus prospère du monde arabe, après les Emirats-Arabes Unis, le Koweït et l’Arabie Saoudite. Le Royaume figure aussi à la 82e position mondiale en terme de prospérité et de bien-être, sur un total de 142 pays.
La lutte contre la corruption, la santé, l’éducation, les libertés individuelles, la sécurité, le capital social et les performances économiques, figurent parmi les critères sur lesquels se base l’institut Legatum pour définir l’indice de prospérité.
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