Depuis 25 ans, le Maroc travaille à s’imposer dans la sous-traitance aéronautique mondiale. Quelle stratégie a-t-il défini pour atteindre son objectif ?
Surpris sur leurs lieux de travail par l’instauration de l’état d’urgence sanitaire, certains Marocains ont passé outre les mesures imposées par le gouvernement pour rejoindre leurs proches.
Toufik, Yassine, Mohamed, Abdellah Belkabir et un électricien de Safi, ont vécu des expériences différentes mais particulières, avant de rejoindre leurs proches, parcourant parfois plusieurs centaines de kilomètres à la marche, à vélo ou à moto.
Selon le journal Al Ahdath Al Maghribia, ces victimes collatérales du covid-19, sans attendre la levée de l’état d’urgence par le gouvernement, ont tenté de rejoindre le foyer familial. De fait, ils sont poursuivis pour violation de l’état d’urgence, même si certains parmi eux ont eu le réflexe de se rendre de leur propre gré aux autorités pour leur mise en quarantaine.
C’est le cas d’un jeune qui a rejoint sa famille basée à Safi en empruntant un vélo tout-terrain. En deux jours, il a pu effectuer le trajet avant de se rendre aux autorités sanitaires qui l’ont placé en quarantaine à domicile pendant 14 jours.
Le plus endurant, Abdellah Belkabir, employé dans la commune de Ait Amira (province de Chtouka Ait Baha), a décroché la palme du plus long trajet signalé aux autorités. Il a traversé plus de 1000 Km jusqu’à Nador à bicyclette, en une dizaine de jours.
Contrairement à ce jeune, Mohamed, un quadragénaire, confiné depuis près d’un mois à Tata, est rentré chez lui à pied, après avoir refusé une proposition d’hébergement sur place. Pendant huit jours, il a affronté les difficultés inhérentes à son voyage avant de retrouver sa famille.
Deux autres jeunes employés, Toufik et Yassine, ont décidé de quitter l’exploitation agricole où ils travaillaient, dans la banlieue d’Agadir, avant l’instauration de l’état d’urgence.
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