Décès d’une Marocaine en Italie : le Coronavirus au banc des accusés
Une jeune femme marocaine, ayant également la nationalité italienne, est décédée, jeudi 5 mars au matin, au nord du pays, suite aux complications d’une sévère grippe saisonnière.
En Italie, les cadavres de 10 ressortissants marocains, décédés dans les hôpitaux du pays, risquent de passer par le crématorium, si aucune initiative n’est prise par le ministère des Affaires étrangères marocain.
Selon la loi italienne, le processus de crémation est justifié de droit, si les dépouilles sont gardées au-delà d’une certaine période, variable selon les établissements hospitaliers. La pratique devient de facto un principe de droit, le pays étant placé en quarantaine depuis l’annonce de l’épidémie nationale au coronavirus.
Contraire aux rites de l’islam, le risque imminent d’incinérer les cadavres des 10 Marocains, dont une femme ayant succombé à une infection au Covid-19, a soulevé l’ire des membres de la communauté marocaine dans le pays, lesquels ont lancé un cri de détresse à la ministre marocaine chargée des MRE. Celui-ci n’a, à ce jour, pas encore été entendu.
En août 2018, un Marocain résidant en France avait été finalement incinéré, malgré la protestation de sa famille restée au Maroc et les responsables d’associations sur place. Cette incinération était intervenue après une décision du tribunal suite à une demande de son épouse.
Aller plus loin
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