Marrakech : le chef de service de la wilaya condamné à 6 ans de prison ferme pour corruption

23 janvier 2020 - 20h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le chef de service économique et social relevant de la wilaya de Marrakech a écopé, mercredi 22 janvier 2020, d’une peine de 6 ans de prison ferme et d’une amende de 500 000 de DH à verser au plaignant pour corruption. Tel est le verdict rendu par la chambre criminelle près de la cour d’appel de la ville ocre.

En décembre dernier, les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) avaient arrêté le chef de service de la wilaya de Marrakech. Il avait été pris en flagrant délit de corruption dans son bureau, au moment où il recevait 12 000 de DH comme pot-de-vin. Ceci faisait suite à la plainte d’un promoteur touristique qui avait affirmé avoir été victime d’un chantage de la part du fonctionnaire.

La suite  ? Le parquet général mandatera les éléments de la BNPJ pour entendre la victime, avant de monter un guet-apens au fonctionnaire qui est tombé dans le piège, rappelle Barlamane.

Au tribunal, le juge en charge du dossier a rendu son jugement. Le mis en cause écope d’une peine de 6 ans de prison ferme pour corruption.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Marrakech - Corruption

Aller plus loin

Corruption à Marrakech : le président d’une commune incarcéré

A Marrakech, une nouvelle affaire impliquant le président d’une commune rurale relevant de la wilaya de la ville défraie la chronique. Interpellé le 21 janvier dernier en...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Affaire Rachid M’Barki : les ramifications d’un réseau d’influence

L’affaire Rachid M’Barki du nom de l’ex-présentateur franco-marocain du journal de la nuit de BFMTV, mis en examen pour « corruption passive » et « abus de confiance » n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Ce fléau qui fait mal au Maroc

Malgré l’adoption en 2015 de la stratégie nationale de lutte, la corruption ne recule pas au Maroc en raison de principales résistances rencontrées, aussi bien au niveau intra-étatique que dans l’ensemble de la société, et en particulier dans le...

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Santé au Maroc : l’offensive anticorruption est lancée

Nommé fraîchement à la tête de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Benalilou prend toute la mesure de ses responsabilités.